Mes débuts en Giulia
Posté : dim. 6 oct. 2019 20:46
Après quelques semaines en compagnie d’une Giulia TB 200 Lusso AT 8 et quelques milliers de km faits, voici venu le temps de faire un premier bilan.
Venant d’un GT 150 Selective puis d’une Giulietta Exclusive MA170, ma première remarque est que la ligne est bien celle d’une Alfa même si elle est moins démonstrative qu’une GT, une Giulietta ou une 159.
La deuxième est l’énorme progrès en terme de finition ou de qualité de construction ; la Giulia me semble quasiment faire jeu égal avec BMW ou Mercedes, Audi étant à mon sens encore au-dessus même si les dernières A1 ou Q2 ont bien baissé (plastiques durs …).
Ensuite, l’ergonomie est, elle aussi, en grands progrès avec tout qui tombe sous la main sans chercher. Je dois reconnaître que comme tout est automatique (vitesses, ouverture de la voiture, essuie-glaces, feux, passage codes/phares, freins, frein de parking, réglage siège, …) cela simplifie bien. Même la commande du multimédia avec sa molette tant décriée est rapide d’emploi et pratique une fois le fonctionnement appréhendé. L’utilisation est plus aisée et plus complète que le tactile 6.5 de la Giulietta. Seule, l’entrée des adresses est fastidieuse. La nouvelle Giulia devrait passer en tactile, améliorer l’infotainment et certains détails de finition.
Impression d’espace à l’intérieur, tant à l’avant qu’à l’arrière, sans le coté étouffant des places arrières du GT (dixit mes enfants) ou la largeur intérieure étriquée de la Giulietta (dixit encore mes enfants car ils ont grandi et moi vieilli). Les cuirs des sièges me semblent meilleurs que ceux de la Giulietta tout en étant sans doute inférieurs à ceux du GT mais là, il y en a partout, tableau de bord, contreportes, … Le réglage du siège permet de trouver la position idéale et le recul du siège au couper du contact facilite grandement la descente … et la montée aussi !
Maintenant contact, enfin appui sur le bouton du volant avec le pied sur le frein et ça démarre, première déception le bruit est quelconque et bien loin de celui rauque et mélodieux de la Giulietta. Passage en D et au lever du pied du frein la voiture rampe, il faut s’y habituer et s’en souvenir … pour éviter de fâcheux incidents. Voiture en mode A douceur et douceur du moteur-boîte avec les suspensions qui filtrent tout et pas un bruit, un tapis volant mais attention également à la direction, ne pas quitter la route des yeux car elle est très directe et la voiture va vite où il ne faut pas (le GT en 18 pouces lisait la route et méritait lui aussi une vraie attention). A noter que la voiture se met au point mort au lever de pied et permet d’être en roue libre dans les descentes pour diminuer la conso. Conso moins de 8l.
Après quelques milliers de km, passage en D et c’est bien différent, le régime monte plus et les rétrogradages aux palettes avant écrasement de l’accélérateur sont un bonheur avec un bruit qui devient plus sympa. La poussée est linéaire mais les vitesses atteintes péjorent grandement la durée de vie de votre permis ... La voiture est un rail, on tourne le volant et elle y va, quel régal dans les enchaînements de virages, cela me rappelle un peu le GT mais en mieux. La boîte est parfaite et les freins sont ultra puissants même s’il faut appuyer assez fort sur la pédale. Je n’ai pas roulé ainsi sous la pluie …
C’est une voiture moderne, bien éloignée de la Giulietta qui était encore une voiture « d’avant » dans sa conception comme dans sa construction et donc sa conduite. Mais la Giulietta avait un vrai charme avec un moteur vivant qui donnait de belles performances dans un bruit sympa, une tenue de route saine même si les freins étaient justes, le confort un peu trop sportif (suspensions sport et 18’’), la finition un peu légère et le manque de mises à jour.
C’est peut-être cela le défaut de la Giulia, une voiture un peu aseptisée même si le plaisir de conduite et les performances sont bien là avec un ADN bien latin.
Maintenant, si je compare aux concurrentes, elle reste néanmoins une très bonne voiture comparable aux berlines allemandes, suédoises ou indiennes … qui elles aussi délaissent doucement les 6 ou 5 voire 4 cylindres sur l’autel des rejets de CO2 et tant pis pour la noblesse des moteurs (une 335i 2019 est un 2L 4cylindres par exemple). Il se vend plus de série 3, de Classe C ou d’Audi A4 en diesel d’entrée de gamme que les versions plus huppées qui ne sont que la vitrine de ces marques. Par ailleurs, le prix d’achat réel d’une Giulia est bien inférieur aux prix des concurrentes qui demandent moultes options pour être technologiquement au top (10 000 € d’options sont faciles à atteindre en partant d’une voiture à 50 000 € environ). Malgré tout, le ticket d’entrée affiché en concession à plus de 36 000 € ne permettra pas d’atteindre des ventes très importantes car Alfa n’a à ce jour qu’une bonne image d’estime et pour faire de nouvelles voitures, il faut surtout des clients …
Venant d’un GT 150 Selective puis d’une Giulietta Exclusive MA170, ma première remarque est que la ligne est bien celle d’une Alfa même si elle est moins démonstrative qu’une GT, une Giulietta ou une 159.
La deuxième est l’énorme progrès en terme de finition ou de qualité de construction ; la Giulia me semble quasiment faire jeu égal avec BMW ou Mercedes, Audi étant à mon sens encore au-dessus même si les dernières A1 ou Q2 ont bien baissé (plastiques durs …).
Ensuite, l’ergonomie est, elle aussi, en grands progrès avec tout qui tombe sous la main sans chercher. Je dois reconnaître que comme tout est automatique (vitesses, ouverture de la voiture, essuie-glaces, feux, passage codes/phares, freins, frein de parking, réglage siège, …) cela simplifie bien. Même la commande du multimédia avec sa molette tant décriée est rapide d’emploi et pratique une fois le fonctionnement appréhendé. L’utilisation est plus aisée et plus complète que le tactile 6.5 de la Giulietta. Seule, l’entrée des adresses est fastidieuse. La nouvelle Giulia devrait passer en tactile, améliorer l’infotainment et certains détails de finition.
Impression d’espace à l’intérieur, tant à l’avant qu’à l’arrière, sans le coté étouffant des places arrières du GT (dixit mes enfants) ou la largeur intérieure étriquée de la Giulietta (dixit encore mes enfants car ils ont grandi et moi vieilli). Les cuirs des sièges me semblent meilleurs que ceux de la Giulietta tout en étant sans doute inférieurs à ceux du GT mais là, il y en a partout, tableau de bord, contreportes, … Le réglage du siège permet de trouver la position idéale et le recul du siège au couper du contact facilite grandement la descente … et la montée aussi !
Maintenant contact, enfin appui sur le bouton du volant avec le pied sur le frein et ça démarre, première déception le bruit est quelconque et bien loin de celui rauque et mélodieux de la Giulietta. Passage en D et au lever du pied du frein la voiture rampe, il faut s’y habituer et s’en souvenir … pour éviter de fâcheux incidents. Voiture en mode A douceur et douceur du moteur-boîte avec les suspensions qui filtrent tout et pas un bruit, un tapis volant mais attention également à la direction, ne pas quitter la route des yeux car elle est très directe et la voiture va vite où il ne faut pas (le GT en 18 pouces lisait la route et méritait lui aussi une vraie attention). A noter que la voiture se met au point mort au lever de pied et permet d’être en roue libre dans les descentes pour diminuer la conso. Conso moins de 8l.
Après quelques milliers de km, passage en D et c’est bien différent, le régime monte plus et les rétrogradages aux palettes avant écrasement de l’accélérateur sont un bonheur avec un bruit qui devient plus sympa. La poussée est linéaire mais les vitesses atteintes péjorent grandement la durée de vie de votre permis ... La voiture est un rail, on tourne le volant et elle y va, quel régal dans les enchaînements de virages, cela me rappelle un peu le GT mais en mieux. La boîte est parfaite et les freins sont ultra puissants même s’il faut appuyer assez fort sur la pédale. Je n’ai pas roulé ainsi sous la pluie …
C’est une voiture moderne, bien éloignée de la Giulietta qui était encore une voiture « d’avant » dans sa conception comme dans sa construction et donc sa conduite. Mais la Giulietta avait un vrai charme avec un moteur vivant qui donnait de belles performances dans un bruit sympa, une tenue de route saine même si les freins étaient justes, le confort un peu trop sportif (suspensions sport et 18’’), la finition un peu légère et le manque de mises à jour.
C’est peut-être cela le défaut de la Giulia, une voiture un peu aseptisée même si le plaisir de conduite et les performances sont bien là avec un ADN bien latin.
Maintenant, si je compare aux concurrentes, elle reste néanmoins une très bonne voiture comparable aux berlines allemandes, suédoises ou indiennes … qui elles aussi délaissent doucement les 6 ou 5 voire 4 cylindres sur l’autel des rejets de CO2 et tant pis pour la noblesse des moteurs (une 335i 2019 est un 2L 4cylindres par exemple). Il se vend plus de série 3, de Classe C ou d’Audi A4 en diesel d’entrée de gamme que les versions plus huppées qui ne sont que la vitrine de ces marques. Par ailleurs, le prix d’achat réel d’une Giulia est bien inférieur aux prix des concurrentes qui demandent moultes options pour être technologiquement au top (10 000 € d’options sont faciles à atteindre en partant d’une voiture à 50 000 € environ). Malgré tout, le ticket d’entrée affiché en concession à plus de 36 000 € ne permettra pas d’atteindre des ventes très importantes car Alfa n’a à ce jour qu’une bonne image d’estime et pour faire de nouvelles voitures, il faut surtout des clients …