Bienvenue sur le site dédié à l'Alfa Giulia.

L'Alfa Giulia, remplaçante de l'Alfa 159, a été présentée le 24 juin 2015.

Cette nouvelle berline proposée en version propulsion et quatre roues motrices avec une palette de motorisations essence et diesel jusqu'à 526ch permettant de rivaliser avec la concurrence allemande.

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Giulia Lusso 2l2 AT8 180ch

Forum de discussions autour de l'Alfa Romeo Giulia.



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letarmo
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Giulia Lusso 2l2 AT8 180ch

Message par letarmo » ven. 14 oct. 2016 10:40

11h, près de Paris, le 4 octobre, retour vers le futur…

La voila qui arrive sur le parking du concessionnaire…la première qu’ils livrent.
Une Lusso avec seulement deux options, le pack confort comprenant notamment le pare-brise athermique et les aérateurs arrières et les palettes alu.
Le cuir crème de l’ intérieur est épais à souhait avec une belle texture et « rigole » en contraste avec le rouge de la carrosserie. Les inserts bois sont discrets mais très bien assortis aux cuirs noir et beige. Le tableau de bord en particulier, tout revêtu de cuir surpiqué, est très séduisant et ses multiples affichages réjouissent les yeux. Tout de suite, les yeux se posent sur des détails de qualité et d’ abord cet habillage cuir intégral entièrement surpiqué et disposé partout.

Le rouge 414 est « violent » superbe, la teinte est très soutenue, un petit détail que je n’ai pas aimé, les poignées peintes en rouge, avec la perte du système de poignées dissimulées dans les portes arrières à l’ arrière qui accentuaient l’ aspect « coupé » de la voiture. Pas fan non plus de la très grosse trappe à carburant ovale…mais l’ ouverture est commode. Ni de la grande exposition des côtés aux cadeaux de parking. Une baguette latérale aurait été la bienvenue.
Mais globalement, j' adore.
Les jantes de 17 « luxury » sont très bien assorties avec le look un peu cosy de la voiture…je l’aurais bien aimée aussi en version plus sportive (black line, jantes anthracite, intérieur sombre). Là c’est plus « bourgeois »…tempérament caché, serait-ce une GT plus qu’une familiale ?…certainement ;)

L’installation
La position, sièges électriques à mémoire : Quand on monte, le siège est reculé (il recule quand on coupe le contact, sans doute pour faciliter l’ accès) et il se met en place au contact. L’ assise très longue peut se relever de l’ avant donc très confortable les jambes restant plutôt horizontales.
Réglages tous azimuts très intuitifs, y compris les lombaires et les soutiens latéraux. On n’ est pas assis bas, mais assez à plat, c’est parfait. Les sièges sont fermes et galbants. Petit bémol sur l’ accès : je ne fais qu’1m73 et pourtant j’ai la tête qui frôle le toit devant comme derrière en m’ asseyant.

Par contre, belle impression de largeur. On est pas engoncés, et très bien installé avec cette grosse console centrale. L’ accoudoir conducteur pourrait être un poil plus haut pour poser le bras gauche. La très large et haute joue gauche de la console permet à la jambe droite de reposer sans fatiguer.

Le volant, un régal : petit, jante épaisse et parfaitement ergonomique, léger , directif, en partie cuir, le bouton de start me gène un peu (habitude de tenir la branche gauche) je l’ aurais préféré à droite.
Sinon, le top, le régulateur sur la branche gauche qui se commande du pouce sans besoin de lâcher le volant, beaucoup mieux que le levier à gauche, un commodo de moins. La voiture obéit réellement "au doigt et à l’ œil".

La finition Lusso est irréprochable, prégnante odeur de cuir quand on monte, beaucoup de détails soignés comme les appuie-tête, la conception des embouts de ceinture de sécurité, l’ensemble plafonniers (éclairage très blanc et agréable), les épaisses coutures de cuir présentes partout, portes incluses, les aérateurs montés sur joints caoutchouc, les indications en relief et très lumineuses des combinés de bord, les boutons et trappes ici et là (sièges arrières, commandes de basculement des banquettes, l’ accessibilité parfaite des fixations isofix, etc…et une bizarrerie du joystick auquel on a reproché d’ être mal ébavuré (j’ai lu ça un peu partout).

Non, les arêtes sont impeccables mais le dessus est de conception un peu débordante sur son support, je ne vois pas pourquoi. Et puis quelle idée d’ avoir mis à l’ arrière ces vilains porte gobelet, et encore plus à l’ avant ou ils occupent la boite à gant sur la console, la boite à gants passager étant très exigüe (réfrigérée, mais on ne peut rien y mettre !!!).
Le verrouillage de la boite centrale est par ailleurs trop dur. Sinon le bras droit repose là sans fatigue avec le joystick au bout des doigts.

Le coffre a 3 systèmes distincts électriques d’ ouverture, bouton en bord de porte, sous le rebord de coffre et sur la télécommande. Il dispose d’ un amortissement d’ ouverture qui la rend douce et progressive (mais pas plus large pour ça…) et, si on appuie deux fois sur la télécommande il s’ ouvre en grand tout seul (d’ autres le font, c’est très pratique). La plaque ferraille un peu. Curieusement on trouve sous la moquette un épais remplissage de polystyrène (avec le compresseur...de quoi ajouter une roue de secours ::o
Télécommande très lourde d’ ailleurs (bien présente dans la poche !).
Le capot à, lui, une fixation 3 points dont deux latérales, original.

La pochette fournie avec les notices est vraiment de très bonne facture, velouté noir rigide surpiqué de rouge. Hélas il faut encore et en plus télécharger d’ autres notices sur « eLUM » pour faire le tour, ça commence à faire beaucoup.

La disposition des palettes: quasiment parfaite et d’un agrément total. Elles sont très proches du volant, absolument aucune gêne pour actionner les commodos : Les gars qui ont inventé ça avaient dû mesurer ma main (taille 9-10)…dire que j’ai hésité à les prendre (200 €, une misère).Sur route, c’est un régal à manipuler.
Seul petit bémol, on ne « voit » pas les commodos masqués par les palettes surtout côté droit (essuie-glace and Co), mais on connait.
On aura parfois du mal avec la petite molette à 5 positions des essuie-glace, un peu proche.
Autre réussite, la visibilité des compteurs : Petit volant mais on les voit entièrement, parfaitement et toutes les indications sont lumineuses avec une molette de réglage d’ intensité à gauche, accès direct ! Et les jauges d’essence et température d’ huile sont montées décalées dans les coins avec effet relief.

Etonnant, l’ indicateur de vitesse central (très gros chiffres) est quasiment juste, c’est rare, à 1 ou 2 km/h près tout au plus, par contre les autres chiffres de l’écran TFT 7 pouces sont très petits, trop petits à mon goût. On ne regarde jamais le cadran de vitesse rond.
Conso mesurée sur 1200 km d’ autoroute en « rodage accéléré » 5l6 à 6l, à suivre.

Spectaculaire, la grande zone de droite avec le GPS, mais avec le soleil de face et l’ intérieur clair, il y a un reflet gênant qui rend le GPS assez peu lisible sinon…qu’il est grand ! Très vite j’ai splitté pour afficher les réglages et les infos de route à côté de l’ image.
Dans l’ écran TFT 7 pouces, la vitesse s’ affiche mais quand surviennent des intersections c’est automatiquement la route à venir qui apparait.

Ce GPS a quelques grandes qualité et un ou deux défauts majeurs. Quatre affichages possibles avec une excellent « petite voix » sortant des HP. Quand le guidage parle, le son est momentanément coupé. L’ indication d’ itinéraires de délestage en cas de circulation perturbée est très efficace.

Beaucoup moins simples, les manip pour entrer des favoris ou des POI.
Il n’est pas facile de mémoriser une position et de l’ introduire comme favorite. Il m’ est par exemple impossible d’ enregistrer mon propre domicile faute de reconnaissance du lieu-dit alors que sur mon Tomtom Go750 live, il figure depuis des années. En fait, d’ une façon générale ce système est minimaliste et un peu compliqué à manipuler.

Par ailleurs il ne semble pas possible d’ effectuer soi-même une mise à jour ni de trouver les références de l’ appareil. Décevant au regard des performances des matériels présents sur le marché. Les mises à jour en concession seront également problématiques sans parler du choix des POI qu’on gère sans problème chez soi sur PC avec un GPS mobile.

Déception aussi à chaque fois que le contact a été coupé : Dans ce cas il faut désactiver le start and stop, alors que sur la Giulietta 2 ième version, ils avaient compris et supprimé cette erreur, maudit système qui me surprend en calant à chaque arrêt au péage.

On démarre.
La commande du joystick est intuitive sauf pour le frein de parking. Au passage en D drive ou R rear, il faut penser au frein au pied + déverrouillage via le petit bouton au dos, ou une impulsion sur une palette. Trois faons de mettre le frein de parking, c'est beaucoup, surtout que la voiture le fait automatiquement.
Ensuite sauf si on repasse en N, la voiture avance doucement (D) ou recule ® sitôt qu’on relâche le frein...le mieux étant de repasser en N.

La route
Sitôt en route, la voiture séduit car le ressenti est excellent.
Silence maximum, on entend à peine le moteur, couvert par le bruit de roulement lui-même léger. Pas de secousses, on est parfaitement porté.
Au ralenti, bruit réduit avec le capot fermé.
En grosse accélération grondement feutré et agréable.. Le seul moment où on entend un bruit « diesel » est à l’ instant du lancement du démarreur, et en l' arrêtant (ou via le S&S), quand il boite un coup.
Sinon ce nouveau diesel est discret et performant, d’ ailleurs les chiffres sont là…mais surtout il garantit le plaisir de le pousser un peu, rodage ou pas !

Le moteur
Sitôt qu’on le sollicite, en sortie de virage ou pour dépasser sur autoroute, il reprend avec un long coup de rein et offre une allonge considérable, que je n’avais encore jamais rencontrée sauf sur le 2,4 5 cylindres de 175ch de ma 156 TI. La boite ZF aide d’ ailleurs avec son enchainement rapide.

Sa particularité ? Un plaisir total, une capacité à aller dans les tours jusque 4800 t sans donner une impression de bridage même s’il pousse moins franchement au dessus de 4000 t. Très supérieur aux précédents diesels de chez FCA que j’ai utilisés, une vivacité exemplaire pour ce type de moteur (sans parler de sa conformité aux normes euro 6b).
Après c’est un diesel, il gronde en bas plus qu’il ne chante dans les tours mais j’aime et au final les vitesses très vite atteintes dès qu’on le chatouille sont surprenantes.

Mode manuel
Caractère en mode M –manuel, poussée puissante dès 1500t, pousse fort jusqu’à 3500, limite autour de 4700-4800 au compte tours (pas testée bien sûr). Il suffit de prendre environ 1000 t sur chaque rapport, et on prend son pied en même temps à enchainer les huit vitesses de cette boite magique signée ZF qui s’ affichent au tableau.
En manuel, le temps de passage est très bref mais le réembrayage est plus mou qu’ avec un embrayage classique. Pour éviter le « patinage » (très relatif), il faut légèrement soulager l’ accélérateur, attendre une fraction de seconde que la boite ait répondu et tombé les rapports, là on peut réappuyer franchement et on a plus cette impression de patinage, elle repart comme une balle en poussant très fort. A la volée, amusante comme une boite de moto...on monte 4 rapports et on est déja à plus de 100 km/h en quelques secondes.

Mode automatique
En mode Drive, cette boite est top car elle adapte les changements de rapport au style de conduite : si on accélère gentiment elle change très vite, si on appuie elle monte plus dans les tours avant de changer. Mais comment font-ils ?
En automatique, au kickdown, petit instant de ralentissement, la boite tombe un ou deux rapports mais ensuite propulsion à partir de 130 sans ralentir jusque 170-180, on coupe à ce moment et…je n’ai pas essayé au dessus ;).
Les seuls moments où la boite n’ affiche pas forcément le répondant demandé, c’est en D, quand on repart en cote après, par exemple un giratoire, là elle est un peu molle à reprendre et le truc c’est de tomber préventivement 2 voire 3 vitesses avec la palette de gauche. En gros il faut parfois l’ aider à rétrograder si on veut repartir fort.
En conduite paisible, mode N, la ZF fonctionne sur 2 à 300 t de plage, entre 1450t et 1700…si on appuie, elle travaille entre 1800 t et 2200 t environ. A 130 réels elle est à 1800 t.


Curieusement j’ étais tellement satisfait du comportement moteur que j' ai très peu utilisé le mode D (dynamic) du DNA.
Dans ce cas, la poussée est telle qu'on sent qu'il faut changer de rapport avant qu' elle cesse, ces envolées sont un régal. Que d' évolutions dans ce diesel.
Au final, on passe assez souvent du mode D au mode M et cela permet d’ optimiser les reprises, dépassements et autres du bout des doigts.

La tenue de cap est remarquable, je suis rentré par fort vent de travers, je sentais les bourrasques mai elle ne bougeait pas. A revoir sous la pluie quand même, et sous la neige en cas de temps hivernal...c’est une propulsion même si on a tendance à l’ oublier di fait de son équilibre, et de sa relative légèreté (1445 kg).
La direction est à 500% de celle de la Giulietta que je n’aimais pas, précise, légère, ne remontant pas les irrégularités, impossible de faire mieux.
Le freinage est tout aussi charmeur, l' appui est léger et la réponse est parfaitement proportionnelle, avec une assistance sans défaut. ON est bien loin de la pédale spongieuse de certaines Alfa

Beaucoup de capteurs qui bipent si par exemple on approche un trottoir très bas, bien utile pour épargner la jupe avant, très basse également.
A noter qu’il y a encore très peu d’ accessoires d’ habillage et autres disponibles chez MOPAR

La Giulia ? Une Réussite avec un grand R.
Quel dommage que le choix des options soit si contraignant : le beige /bois clair par exemple n’ étant pas possible avec la plupart des teintes. Et les erreurs du logiciel de commande ne sont pas toutes corrigées.

En Juin, les possibilités étaient limitées mais avec le catalogue et les nouveaux tarifs diffusés le 3/10, la gamme des combinaisons d’ options semble s’ ouvrir, tant mieux.
Au-delà des sensations –fortes et bonnes- que distille cette voiture sur la route, il faut retenir au moins trois choses.
-D’ abord la quantité de petites innovations et astuces nichées ici et là (grâce au fait que c’est une nouvelle voiture quasiment de A à Z ?)
-Ensuite la très grande qualité des assemblages, notamment de la sellerie et du tableau de bord, les cuirs en particulier étant de facture à mon avis supérieure aux productions concurrentes.
-Enfin le « génie » artistique, le sens de l’ esthétique, qui ont présidé à sa conception. Cette capacité reste bien un peu et à mon goût l’ apanage des italiens quand je regarde la concurrence.

L’ habillage mixte cuir deux tons et bois de la planche de bord est un modèle du genre et je n’en ai pas trouvé l’ équivalent. La Lusso vaut le coup, et le coût :)
L’ essayer c’est l’ adopter, disait un slogan, ça reste vrai. Il reste aussi le doute sur Alfa toujours présent tant les préjugés vieux de 30 ans et plus ont la vie dure mais les acheteurs à l’ esprit ouvert voudront l’ essayer…et en redemanderont !

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Giu26
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Re: Giulia Lusso 2l2 AT8 180ch

Message par Giu26 » ven. 14 oct. 2016 10:47

Salut Letarmo,

Merci beaucoup pour ce compte rendu, très intéressant à lire :youpi:

Je te conseille d'utiliser ce site pour héberger des photos : http://www.hostingpics.net/
Choisi de les redimensionner en 800x600, une fois tous les liens obtenus il faut copier le "Lien Forum 1 ou 2" que tu colles dans ton message sur le forum. :wink:
Giulia 2.0 Turbo MultiAir 200 cv BVA8, SUPER, Rouge ALFA, cuir Tabac, Jantes 18" Sport, étriers de freins rouge, Pack Performance avec Q2 et ALFA Active Suspensions.




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